A l’issue de la session de mai-juin, vous êtes sans doute confronté·e à une série d’émotions : décu·e, satisfait·e, honteux·se, perdu·e, confiant·e, stressé·e, insouciant·e, effrayé·e…
Ces émotions sont légitimes et pourront varier progressivement durant l’été. Il est important de prendre le temps de mettre des mots dessus, d’en discuter avec votre entourage… en vue de prendre du recul et de poursuivre votre route sans qu’elles ne l’entravent ! Une période de « repos », en début d’été, peut vous permettre de prendre le temps nécessaire à cette prise de recul, avant d’enclencher un « effet rebond ».
(Mieux) cerner vos émotions et surtout mettre en place des stratégies de régulation émotionnelle devrait vous aider à aller positivement de l’avant au fil des semaines à venir et à favoriser une poursuite (plus) constructive de vos efforts de travail.
Parmi les stratégies dites « activantes » (Fischer, Romainville et Philippot, 2020), on retrouve notamment les tendances à accepter les événements négatifs et à envisager des solutions afin de les modifier, à relativiser en comparant les situations problématiques vécues avec d’autres événements plus graves de la vie…
Ces stratégies activantes peuvent agir comme un moteur et être productrices de démarches constructives. Veillez donc à les privilégier et, a contrario, à éviter de vous blâmer, de ressasser ou de ruminer inutilement.