Neurones

Mémoriser, c’est mettre en place une dynamique d’organisation et de structuration des éléments d’information que l’on désire retenir. Tous les comportements de travail visant à découvrir des relations, à comprendre… auront des effets positifs sur la mémoire : on retient mieux ce qui nous paraît logique. D’ailleurs notre cerveau n’est qu’un immense réservoir potentiel de relations*.

* Notre cerveau (encéphale) possède des milliards de synapses (entre 1013 et 1015) : celles-ci constituent les zones où s’échangent les informations qui sont à la base de la mémorisation. Certaines cellules nerveuses, les neurones, peuvent être connectées des milliers de fois avec d’autres cellules, ce qui nous permet d’accomplir de grandes performances en terme de quantité de matière à assimiler et de qualité de compréhension, plus en profondeur, en visant l’intégration des connaissances.

Nous sommes envahis de stimulations et d’informations dont nous ne conservons que peu de chose en mémoire : la plupart sont d’ailleurs inconscientes et traversent ainsi notre système de mémorisation sans être réellement prises en charge. Les informations sur lesquelles nous nous concentrons durant l’étude entrent dans un processus de mémorisation à court terme (MCT), en principe suivi d’un processus à long terme (MLT).

C’est notre MCT qui est active durant les périodes de travail : elle nous permet de capter et de restituer certaines informations dans un laps de temps limité. L’examen du lendemain, lui, exige déjà d’avoir transféré l’information dans la MLT.

La mémoire à court terme est une mémoire de travail, qui puise dans la mémoire à long terme ce qu’il lui faut pour traiter une question actuelle. C’est une sorte de bloc-notes psychique à capacité limitée, qui ne peut traiter à la fois qu’un nombre réduit d’informations. Ce nombre se situe autour de sept et est appelé le nombre magique de la MCT. Organiser et connecter entre elles les informations à retenir permet de contourner cette limitation.

Notre MLT est une mémoire de conservation des informations. Plus la structure mentale que nous mettons en place est organisée, plus le nombre de liens découverts et installés sera grand et plus notre mémorisation et notre apprentissage seront intégrés.

Organiser de mieux en mieux les informations à comprendre et à mémoriser, c’est nous permettre d’une part, de mieux faire face à la quantité importante de matière, en rassemblant et connectant les informations, et d’autre part, d’être mieux préparés à satisfaire aux exigences de précision et d’intégration qui sont attendues par nos professeurs.

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