La cigarette électronique


La cigarette électronique est souvent présentée comme un substitut au tabac ou comme étant une alternative moins nocive que la cigarette traditionnelle.

La cigarette électronique ou e-cigarette contient un réservoir rempli d’un liquide à composition variable et un aérosol qui projette de la vapeur sensé imiter la fumée du tabac. En allumant le mécanisme, le liquide contenu dans le réservoir chauffe et le fumeur inhale la vapeur qui se dégage. La substance inhalée dépend donc de la composition du liquide : il contient en général de l’eau, des arômes, de la nicotine à dosage variable , du propylène glycol (PG)et du glycérol. Les liquides sont vendus majoritairement en flacon mais l’utilisateur peut aussi composer lui-même le contenu du réservoir.

Les recherches actuelles montrent que l’e-cigarette est moins nocive que la cigarette traditionnelle. Cependant, l’Organisme Mondiale de la Santé (OMS) n’est pas favorable à son utilisation car elle contient tout de même des produits éventuellement nocifs : même si l’utilisateur fait le choix d’un liquide ne contenant pas de nicotine, les arômes qu’il comporte, bien que agréés pour l’industrie alimentaire, pourraient être dégradés par la haute température d’utilisation. Des travaux sont en cours pour interdire les arômes pouvant comporter des risques pour la Santé (AFNOR et CEN).

L’e-cigarette pourrait aider la démarche d’arrêt du tabac car elle maintenant le geste du fumeur (contrairement au patch) mais pourrait aussi rendre des personnes non-fumeuses dépendantes.

La loi belge interdit son utilisation dans les lieux publics où il est interdit de fumer. D’une part pour ses éventuels effets environnementaux,  et d’autre part pour l’influence qu’elle pourrait avoir sur un public non-fumeur.

En Belgique, la commercialisation de la cigarette électronique est très réglementée. Seules les cigarettes sans nicotine, sans extrait de tabac et sans publicité mentionnant l’aide pour arrêter de fumer peuvent être vendues officiellement en magasin.  Le Conseil Supérieur de la Santé  travaille actuellement sur une adaptation de cette réglementation, dans la mesure où les fumeurs incapables d’arrêter de fumer, menacés par les maladies les plus graves, pourraient bénéficier du passage à l'e-cigarette, incontestablement moins toxique, même si les effets d’une utilisation au long cours ne sont, par définition, pas connus.

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