L'alcool comme outil de convivialité


La consommation d'alcool est très socialisée : la présence de bière ou de vin lors des repas quotidiens, des soirées, des fêtes, etc. est banalisée et un refus de consommation peut parfois être interprété comme un refus de convivialité. S'il est vrai que l'alcool peut avoir des effets excitants, euphorisants, désinhibants et ainsi faciliter les contacts, ce n'est pas lui qui crée l'ambiance, mais bien les personnes présentes ! Si dans la plupart des cocktails ou réceptions, la coutume est de nouer des liens ou d'entretenir les relations autour d'un verre, dans ce genre de circonstances, ce qui compte avant tout c'est de partager un moment agréable. Si vous souhaitez boire un verre de jus d'orange, rien ni personne ne vous en empêche. Pourquoi cela refroidirait-il l'atmosphère? L'alcool n'est pas indispensable à l'amusement et il est tout à fait possible de passer une excellente soirée seul ou entre amis sans devoir en consommer.

Le fait de boire ou non de l'alcool doit donc rester une décision personnelle, attachée à une philosophie de vie ou à une situation particulière. Ce n'est sûrement pas sur lui qu'il faut fonder des relations, même s'il est parfois de la partie. Le tout est de le consommer avec modération car si on en abuse, même de façon occasionnelle, il peut perdre son rôle facilitateur voire entraver les relations sociales.

En effet, l'excès d'alcool entraîne un certain nombre de conséquences comportementales telles que l'irritabilité voire l'agressivité, l’insouciance voire la prise de risque, ou l’endormissement voire le coma éthylique. Passer une soirée avec une personne qui a l’alcool triste ou méchant nous entraîne bien loin de l'aspect convivial et chaleureux de ce breuvage !

Convivialité

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