Difficultés d’endormissement, insomnies


Pour se sentir frais et dispos, chacun a besoin d’une certaine quantité de sommeil qui lui est propre. Les risques et troubles engendrés par un manque de sommeil sont bien connus. Cependant, allonger au maximum son temps de repos en se forçant à rester au lit, par exemple, risquerait d’alléger, de fragmenter et de désorganiser le sommeil. Il est donc primordial de bien se connaître afin de s’octroyer le temps de récupération nécessaire, ni plus ni moins.

L’endormissement

 
L’endormissement est plus rapide si nous nous couchons au moment où les signes de fatigue apparaissent (bâillements, clignement des paupières, yeux qui piquent, tête lourde, qui tombe, baisse de l’attention et de la concentration …).

Si on résiste, l’envie de dormir passera au bout d’environ un quart d’heure, et ne reviendra qu’1h30 à 2h plus tard (durée d’un cycle de sommeil).

Généralement, pour une même personne, le besoin de sommeil survient tous les jours à la même heure. Pour s’endormir rapidement, il est important de connaître et respecter son «heure de sommeil» car laisser passer le train, c’est risquer de devoir attendre le suivant.

En la matière, deux grands pièges sont à éviter :

  • Chercher à tout prix à s’endormir à contretemps, quand le cerveau est hyperactif.
  • S’acharner, si le sommeil ne vient pas : il est préférable de se relever et d’attendre l’arrivée du prochain cycle.
Comptes

L’insomnie

L’insomnie accidentelle ou occasionnelle est causée par un événement exceptionnel, facilement repérable (émotion forte, douleur, événement stressant, modification du mode de vie, etc). Il peut arriver également que lors d’un micro-réveil (ce qui arrive plusieurs fois au cours d’une nuit normale), un élément extérieur (bruit, lumière…) vienne perturber le dormeur et empêche la succession des cycles. Dans ce cas, il arrive que l’éveil se prolonge de la durée d’un cycle, avant que la personne se rendorme profondément. Ce type d’insomnie n’est pas inquiétant, car en une ou deux nuits, le retard de sommeil sera rattrapé.

L’insomnie chronique ou répétitive, liée à des causes environnementales, à une mauvaise hygiène de vie, à une dépression, à des troubles psychologiques, des syndromes divers, etc,  doit être prise très au sérieux et traitée par un médecin. Ne prenez de somnifères que sur prescription médicale et le moins possible.

Enfin, d’autres types de troubles du sommeil, plus rares, mais tout aussi gênants peuvent perturber vos nuits : les ronflements, secousses dans les jambes, grincements de dents, cauchemars, somnambulisme, pauses respiratoires, hypersomnie…. Parlez-en à votre médecin.

Quelles sont les causes possibles de ces difficultés à dormir ?

Elles peuvent en fait être nombreuses et il est important, avant de recourir aux somnifères (toujours sur avis médical) d’avoir cherché et tenté de les éliminer toutes. On peut incriminer :

  •     toutes les maladies, y compris la dépression
  •     certains médicaments
  •     l’abus d’excitants (café, thé, tabac, vitamines…)
  •     l'abus d'alcool (contrairement aux croyances populaires)
  •     le dérèglement des rythmes biologiques
  •     la sédentarité, l’insuffisance d’activité mentale ou physique
  •     une activité trop stimulante ou sportive après une certaine heure
  •     le surmenage
  •     l’anxiété
  •     l’environnement de sommeil (bruit, lumière, mauvais matelas….)
  •     une mauvaise hygiène alimentaire, repas copieux le soir...
Chambre

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