Gambleur La majorité des gens consomment des jeux de hasard et d'argent. La plupart du temps, cela entraîne peu de conséquences. Cependant, certaines personnes sont devenues dépendantes du jeu, comme d'une drogue. Avant d'en arriver là, tous ou presque sont passés par les trois mêmes phases (gagner ; jouer davantage et perdre ; perdre de plus en plus et en souffrir). Ce n'est généralement qu'après avoir perdu énormément (et pas seulement de l'argent) que le joueur appelle à l'aide.

Les joueurs pathologiques pratiquent presque exclusivement des jeux de hasard et d'argent. L'illusion de contrôle du hasard et le besoin d'enjeux importants sont des facteurs susceptibles d'entraîner une dépendance de plus en plus profonde. Les autres types de jeux peuvent être consommés excessivement et entraîner des conséquences fâcheuses, mais la réelle dépendance est beaucoup plus rare

Si vous sentez que vous avez un problème avec le jeu, faites-vous aider ! Les aides disponibles sont nombreuses et variées : à chacun de trouver ce qui lui convient.

Tout d'abord, vous pouvez demander à la Commission belge des jeux de hasard (http://www.gamingcommission.fgov.be/website/) une interdiction d'accès aux salles de jeux de type I (casinos) et II (salles de jeux automatiques). Toutefois, cela ne réglera pas tous les problèmes car les casinos en ligne ne disposent pas d'un registre des interdits. De nombreux joueurs compulsifs ont d'ailleurs replongé à cause des sollicitations des salles de jeux sur internet.

Faites-vous accompagner par un thérapeute spécialisé !
Il existe de nombreuses approches thérapeutiques, en entretiens individuels ou en groupe.

La psychanalyse considère l'addiction comme le symptôme d'un mal profond. Par cette technique, la personne tente de comprendre et d'éliminer l'origine de ses problèmes. Le traitement est donc relativement long et généralement efficace.

Les thérapies cognitives et/ou comportementalistes, axées sur la bonne compréhension des concepts de «chance» et de «hasard», se montrent généralement assez efficaces à court terme.

Depuis quelques temps sont apparues en Europe des associations d'entraide, groupes de parole appelés "Joueurs anonymes" ou "Gamblers anonymous" (G.A.) sur le modèle des alcooliques anonymes. Le groupe de Liège, très actif, peut apporter un soutien appréciable. http://users.skynet.be/joueurs 

Certains médicaments psychotropes peuvent apporter une aide, notamment en soutien d'une thérapie. Ils se fondent sur les aspects neurobiologiques de la dépendance.

Par ailleurs, indépendamment des thérapeutes, il existe des associations qui aident à la réinsertion du joueur au niveau social, professionnel, scolaire, familial, recherche de loisirs, médiation de dettes et surendettement…
La Maison du social de la Province de Liège (http://social.prov-liege.be/) peut vous orienter vers les différents centres d'aide.

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