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Les mesures de prévention et de restriction auraient des effets limités si elles ne s'accompagnaient pas d'une politique d'aide à destination des fumeurs qui souhaitent arrêter.
La plupart des fumeurs passent par différents stades : d'abord on est consommateur de plus en plus régulier et on devient finalement ce que les Américains appellent  un "happy smoker", un consommateur satisfait. Cet état de satisfaction peut durer longtemps, mais chaque fumeur finit par envisager un jour ou l'autre d'arrêter de fumer et entre ainsi dans la catégorie des fumeurs "dissonants".

Nous savons cependant qu'arrêter de fumer dépasse le seul acte de volonté : il s'agit de lutter contre les dépendances auxquelles on est assujetti. Fumer est, pour beaucoup, un plaisir qu'il s'agira de remplacer. Pour ce faire, de nombreuses méthodes sont proposées aux candidats ex-fumeurs.

Dans la prise en charge du sevrage tabagique, on distingue deux grands types de traitements : d'une part, ceux avec des supports  médicamenteux, tels les substituts nicotiniques et, d'autre part, les méthodes non médicamenteuses, depuis l'approche totalement personnelle jusqu'aux approches de soutien psychologique et aux méthodes dites "parallèles", comme l'acupuncture ou l'hypnose par exemple. Les études réalisées en Belgique montrent que ces approches n'ont pas les mêmes effets ni les mêmes coûts.
Le choix du traitement, en particulier par les méthodes médicamenteuses, est fonction du type de patient (ses besoins, sa tolérance, ses moyens financiers), mais on constate que la plupart des fumeurs qui arrêtent le font sans aide particulière. Signalons que la probabilité de réussite augmente avec le nombre de tentatives.

 

La "Ligne Tabac-Stop 0800 11100" de la Fondation contre le cancer propose des informations et des conseils gratuits.

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