Les limites
Corpulence, fatigue, état général, sexe, situation…
Souvent, lorsque l’on boit, on se fixe comme limite de ne pas perdre le contrôle de son comportement. Il est vrai que cette attitude permet déjà d'éviter toute une série de risques à court terme liés à l'état d'ivresse, mais force est de reconnaître que s'auto-évaluer en la matière n'est pas toujours simple.
En outre, les conséquences néfastes de l'alcool ne se limitent pas aux risques divers liés à l’état d’ivresse ! La santé est, elle aussi, extrêmement menacée et de manière beaucoup plus insidieuse car les effets se manifesteront bien souvent à plus long terme. L’OMS a défini des limites, mais attention, elles ne peuvent pas être considérées comme un "crédit" que l'on peut reporter aux jours suivants si on ne l'a pas utilisé car elles correspondent en fait à la capacité moyenne du foie à détruire l'alcool. Donc, dès qu'elles sont dépassées, le foie est surchargé… De plus, cette "norme" générale doit être nuancée en fonction des personnes et des circonstances dans lesquelles elles se trouvent. En effet, la sensibilité à l'alcool et la rapidité avec laquelle sa concentration augmente dans le sang peuvent être influencées par denombreux facteurs, certains relativement fixes, d'autres plus variables.
Facteurs "fixes" qui influencent la sensibilité personnelle à l’alcool :
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Facteurs variables qui accélèrent la rapidité du passage de l’alcool dans le sang:
- les facteurs individuels : maladie (même ponctuelle comme les refroidissements…), fatigue…;
- certains médicaments ;
- le fait d’avoir l’estomac vide ;
- la rapidité de la consommation ;
- le mélange alcool-sucre ;
- les boissons alcoolisées contenant du gaz carbonique (blanc/coca, mousseux…) ;
- l'alcool chaud (vin chaud, Irish Coffee…).