Règlementation et liberté d’agir


L’alcool est un produit licite dont la production, la distribution et l’usage sont réglementés par des mesures spécifiques, justifiées par le fait que des problèmes sanitaires et sociaux (accidents de la route, violences domestiques, morbidité liée à l’alcoolisme…) sont liés à la consommation d’alcool. L'arrêté-loi du 14 Novembre 1939 définit les conditions de répression de l'ivresse. Certaines communes, comme Liège, adoptent en outre une réglementation complémentaire sur la consommation, la vente et la distribution d’alcool sur la voie publique.

La réglementation du commerce de boissons alcoolisées repose sur une classification des boissons (distillées, fermentées). Elle régit tout débit de boisson où on consomme sur place. Ainsi, servir de l’alcool à un mineur est interdit, tout comme servir de l’alcool à une personne déjà manifestement ivre.

Chacun doit faire preuve de tolérance et de respect mutuel.
« Tenir l’alcool » est une sensation souvent trompeuse car malgré l’absence d’ivresse, les effets sur le long terme sont bel et bien présents. Chez les consommateurs réguliers qui ont l’impression de supporter facilement l’alcool, le risque de dépendance existe. Plusieurs facteurs entrent aussi en compte.

L’alcool au volant

En Belgique, il est interdit de conduire en état d’ivresse (c’est-à-dire en n’étant pas maître de ses mouvements) ou en intoxication alcoolique (c’est-à-dire avec un taux d’alcool supérieur à 0,5 g par litre de sang ou 0,25 mg d’alcool par litre d’air expiré). Les contrôles effectués par la police permettent de vérifier si une personne est ou non sous l'influence de l'alcool, l'alcool bu étant présent dans le sang et dans l'air expiré. Ainsi, si une personne a consommé de l'alcool (de manière excessive) elle doit en payer les conséquences. =>Sanctions encourues lorsque le taux d'alcoolémie autorisé est dépassé
Libre

0,5 g par litre de sang, ce n’est que deux verres !!! L’alcool est nocif, même si on n’en ressent pas les effets, même si on n’est pas ivre ou dépendant. Avec un taux d’alcool de 0,5 g par litre, le risque d’accident mortel est multiplié par 2,5 alors qu’on ne se sent pas dangereux ! Ce risque est multiplié par 4,5 avec un taux de 0,8 g par litre et par 16 avec un taux de 1,5 g par litre... On constate que l'alcool (à partir de 0,5 g par litre) joue un rôle dans 19 % de l’ensemble des accidents corporels et dans 22 % de l’ensemble des accidents avec tués et blessés graves.
De nombreuses personnes s’estiment en état de conduire aussi longtemps qu’elles ne se sentent pas ivres. Elles pensent à tort qu’après trois ou quatre verres, l’alcool n’influence pas encore leur comportement... Pourtant, les effets de l’alcool se manifestent déjà à partir d’un taux (d’alcool) de 0,5 g/l : modification de la perception (on remarque moins vite les éléments du trafic comme les piétons, cyclistes, rues latérales…), réaction plus lente des yeux qui restent plus longtemps fixés sur certains objets, champ de vision réduit (on regarde droit devant soi et pas sur le côté), vision double, mauvaise évaluation des distances, zigzag, temps de réaction augmenté et diminution des réflexes, risque de somnolence, réduction des inhibitions et accroissement de la prise de risques par le conducteur.

Calculateur d'alcoolémie

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